samedi 24 janvier 2015

Les magiciens du samedi



Amis des magiciens du samedi bonjour ! M’enfin bonsoir !

Encore que ça dépend dans quel coin de la terre tu perches....

(Quoi ? La terre est ronde et il n’y a pas de coin ! Ben on va dire que je fais ce que je veux parce que c’est moi le taulier et qu’il y a des coins sur la terre même si elle est ronde. Voilà !)

Bon pour accorder tout le monde je vais la refaire.

Amis des magiciens du samedi salut !

Ça va comme ça ? On peut parler d'autre chose ?

D’ailleurs on ne va pas parler de grand-chose aujourd’hui parce que :

1/ Je n’ai pas beaucoup le temps.

2/ Parce que la première règle du [ici tu mets ce que tu veux] est : il est interdit de parler du [ici tu mets le même truc que tu as mis précédemment, mais ça n’a pas de caractère obligatoire, c’est juste un poil plus cohérent....là c’est toi qui vois].

3/ Donc, voir le point 2

4/ Si tu traînes régulièrement par ici, tu as compris tout de suite : j’ai la flemme !

5/ En fait les magiciens du samedi ça devrait être un autre jour. Genre le ?

Ben pas le dimanche parce que là la flemme c’est pire encore.

Le lundi ? T’es pas un peu fou ! Le lundi c’est un jour qui a été inventé pour se reposer du week-end de flemme.

Le mardi ? C’est bien le mardi, mais là tout le monde bosse.

Le mercredi ? Ouais, ça pourrait être pas mal le mercredi, mais (ben ouais y’a toujours un mais) le mercredi matin je bosse à terminer les trucs commencés le mardi et le mercredi après-midi en règle générale je glandouille en compagnie de ma fée.

Le jeudi ? Tiens oui, pourquoi pas ! Mais ça changerait mes habitudes du samedi et je ne sais pas si je pourrai le supporter.

Reste le vendredi ! Là je t’arrête tout de suite ! Tu as déjà vu quelqu’un bosser sur quoi que ce soit le vendredi ?

Sur une autre planète peut-être.

Mais dans nos parages, le vendredi est réservé à la préparation du glandouillage du week-end.

6/ Zou ! Musique

Et à samedi prochain pour d'autres magiciens.

jeudi 22 janvier 2015

Où sont nos blogs politiques ? [En réponse à @jegoun]



Sympa de citer mon petit bonhomme parmi cette pléiade de blogueuses et de blogueurs.

Marrant, je les lis presque tous. Encore que marrant ne soit pas tout à fait le terme approprié pour certains....Je pense surtout aux blogs de droite ou ceux qui chient (pardon) sur le gouvernement en place juste pour le plaisir de basher (encore pardon pour ce mot approximatif).

Mais je lis quand même, une façon de prendre la température. Je dois être maintenant abonné à presque 500 blogs, ça commence à faire un truc intéressant, je disais température, c'est un peu ça, une photographie quotidienne de ce qui se passe dans énormément de domaines. 

Une façon de voir la société au travers des yeux de ceux qui, chaque jour, prennent quelques minutes pour décrire leur vision de la vie de la cité. Bien évidemment chacun a sa grille d'analyse, mais ça reste très intéressant d'avoir ces différents points de vue même si parfois ça pique un chouia.

Tu évoques une sorte "d'usure", moins de billets, j'ai la même impression pour les blogs politiques, mais je pense qu'effectivement le fait que nous soyons passés dans la majorité explique en partie cette désaffection.

Néanmoins, il faut que ces blogs continuent de vivre, ou de vivoter. Il y aura fort à faire dans quelques mois.

Je ne parle pas tellement pour moi, si je soutiens le gouvernement en place et le taulier (même si certaines décisions me heurtent), le choix que j'ai fait d’apparaître sous mes noms et prénoms m'oblige à plus de prudence et de modération surtout vis-à-vis du milieu professionnel dans lequel j'évolue où il pourrait être « dangereux » de trop s’exposer.

Et puis vous faites le job beaucoup mieux que je ne saurai le faire.

Chez moi c'est un peu un fourre tout. Des impressions, des coups de gueule, des coups de cœur, un joyeux bordel qu'il faudrait que je range un jour....

Et ma fréquence de publication s'amenuise au fur et à mesure que mon temps de travail s'allonge. Je ne veux pas me contraindre à un rythme, rebondir sur chaque sujet qui se présente. Je ne tiens qu'à préserver la série des "magiciens du samedi".

Je prends cette activité de blogueur (est-ce que je mérite réellement cette appellation ?) comme un loisir. Une parenthèse, rien à prouver, pas d'objectifs. Juste le plaisir de poser quelques mots. Oh bien sur je n'ai pas le talent de quelques-uns ni la facilité de pondre cinq ou six milles signes comme je vais chercher une baguette de pain. Là encore, c'est l'exercice qui m'amuse.

Et puis, je crois que je l'ai déjà écrit ailleurs, c'est surtout la communauté des blogueurs qui me plait, bon d'accord parfois ça s'engueule sec, les amis d'hier deviennent les ennemis d'aujourd'hui, on se flingue à coups de billets, on s'invective joyeusement dans les commentaires, on se rabiboche aussi parfois.

Où sont les blogs politiques ? Bonne question, merci de l'avoir posée. J'avoue que je n'ai que bien peu d'éléments de réponse. 

Ah si tiens ! 

Et si les blogs c'était tout simplement la vie ?

samedi 17 janvier 2015

Les magiciens du samedi



Pas ou peu de mots aujourd’hui.

Seules les notes et cette voix à nulle autre pareille.

Un petit bonhomme rend hommage à un grand Monsieur.

samedi 10 janvier 2015

Les magiciens du samedi #CharlieHebdo


Le sept janvier 2015, deux fanatiques pénètrent dans les locaux de Charlie Hebdo.

Quelques minutes plus tard ils prennent la fuite laissant derrière eux douze morts.


La plupart sont morts parce qu’ils ont osé être des hommes libres. Morts le crayon à la main.

Vous les fanatiques, vous les fous de Dieu, c’est à vous que je m’adresse ce soir.

Le bruit de vos balles résonne encore à nos oreilles, vous avez meurtri tout un pays, vous pensiez nous mettre à genoux. 

Pauvres ignorants, vous pensiez qu’en assassinant lâchement quelques hommes vous auriez tué la liberté d’expression.

Vous n’avez réussi qu’à faire se lever tout un peuple. 

Je n'ai pas peur.


Stéphane Charbonnier, alias Charb, 47 ans, dirigeait Charlie Hebdo depuis mai 2009. En 1992, il avait participé à la refondation de l'hebdomadaire satirique, avec des transfuges du magazine La Grosse Bertha, notamment Cabu et Philippe Val.


Cabu, de son vrai nom Jean Cabut, 76 ans, pourfendeur de la bêtise et des religions. Le dessinateur aux airs d'éternel ado s'était forgé un esprit antimilitariste après avoir été mobilisé 27 mois pendant la guerre d'Algérie. Célèbre pour son personnage du «Beauf», caricature du Français moyen à tendance raciste, alcoolique et machiste, Cabu avait signé plusieurs des caricatures de Mahomet qui en 2006 avait valu à Charlie Hebdo des menaces de mort. Il était le père du chanteur Mano Solo, mort en 2010.


Né à Tunis (Tunisie), il dessinait et caricaturait le couple moderne, le plaisir des femmes et le désir des hommes. Passé par «l'Humanité» et «Paris Match», Georges Wolinski, 80 ans, disait ne plus vouloir «exciter ces fous» après l'incendie des locaux de «Charlie Hebdo» en 2011. «On a autre chose à faire et à vivre !» Il a été rattrapé par la meute assassine.


Bernard Verlhac, plus connu sous le nom de Tignous, «petite teigne» en occitan, avait 47 ans. Outre Charlie Hebdo, on pouvait retrouver ses dessins dans Marianne et Fluide Glacial.


Né en 1941, il travaillait principalement pour Charlie Hebdo, Lire et Les Inrockuptibles. Il est l'auteur du dernier dessin twitté par l'hebdomadaire, quelques instants seulement avant l'attaque. On y voit le chef de l'organisation de l'Etat islamique (EI) Abou Bakr al-Baghdadi présenter ses voeux : «Et surtout la santé !»


 68 ans, économiste de gauche, reconnu pour son art de la vulgarisation, Bernard Maris signait ses chroniques dans Charlie Hebdo sous le pseudonyme «Oncle Bernard». Membre du conseil scientifique du mouvement altermondialiste Attac, il a publié de nombreux ouvrages économiques, mais aussi trois romans. Ce chercheur intervenait régulièrement à la radio, à la télévision et dans la presse.


Fondateur du festival clermontois Rendez-vous du carnet de voyage, cet ancien directeur de cabinet du maire de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et journaliste de formation était en visite à «Charlie Hebdo». Agé de 69 ans, il avait été invité à participer à la conférence de rédaction.



Employé de l'entreprise Sodexo depuis quinze ans, Frédéric Boisseau, âgé de 42 ans, se trouvait à l'accueil de «Charlie Hebdo». Il est la première des douze victimes de l'attentat.


Agée de 54 ans, psychiatre et psychalanyste, elle était chroniqueuse à «Charlie Hebdo» sur des faits de société.



 Agé de 42 ans, Ahmed Merabet, brigadier à VTT, pourchassait les auteurs de l'attentat. Blessé, il a été abattu une fois tombé au sol. Il avait intégré le commissariat du XIe arrondissement il y a une dizaine d'années.


Le brigadier Franck Brinsolaro était en charge de la protection du dessinateur Charb. Membre du Service de la protection, chargé d'assurer la sécurité des dirigeants français ou étrangers en visite en France, ainsi que des personnes menacées, âgé de 48 ans, il était marié et père de deux enfants. Il avait passé deux ans en Afghanistan.


Correcteur depuis une dizaine d'années à «Charlie Hebdo», Mustapha Ourrad avait la soixantaine. Autodidacte, réputé pour son érudition, cet orphelin né en Algérie était arrivé en France à l'âge de 20 ans.

vendredi 9 janvier 2015

"Émotions (ou colére ?)"

La donne a changé depuis ce matin.

Les assassins ne nuiront plus.

 Il n’en reste pas moins que je ne souhaite pas retirer un seul mot de ce que j’ai pu écrire ce matin. Des tweets à la volée. Les uns derrière les autres. Laisser les mots s’écouler.

Un monologue inutile.

Et pourtant il existe.

Perdus parmi tant d’autres, mes mots vivent maintenant dans l’immensité.

Des mots pour essayer de tarir la peine, le chagrin. Des mots pour essayer d’évacuer la colère.

J’ai voulu en garder la trace ici. Je vous les livre tels qu’ils sont. 

Merci Nicolas de ne pas m'en vouloir d'avoir "emprunté" le titre de ton billet
























C'étaient encore les petites heures, ma station habituelle au bistrot.

mercredi 7 janvier 2015

Assassinés, lâchement.



Aujourd’hui des hommes sont morts.

Assassinés, lâchement.

Morts parce qu’ils étaient libres. Libres de s’exprimer.

Deux autres hommes, chargés de garantir notre sécurité ont été exécutés de sang froid.

Liberté et liberté d’expression. Deux des fondamentaux de notre République ont été attaqués aujourd’hui.

Ne pas céder, jamais. Même devant la terreur.

Comme l’étaient ceux qui sont disparus aujourd’hui je suis libre, libre d’exprimer mon dégoût face à l’horreur.

Libre de condamner publiquement la barbarie de ceux qui ont commis ces actes odieux.

Libre de condamner publiquement ceux qui font ont fait couler le sang au nom de je ne sais quel idéal.

samedi 3 janvier 2015

Les magiciens du samedi



On va commencer l’année en douceur.

Tiens, je te propose d’aller d’abord te faire un café, un thé ou n’importe quoi d’autre qui pourrait te faire plaisir.

C’est bon ?

Tu vas jusqu’à ton canapé, tu t’installes confortablement. Tu veux un plaid ? Un truc un peu chaud où te lover. Quelques coussins ? Ça y est, tu es bien ?

On va juste essayer d’oublier quelques minutes la vilaine pluie fine et glacée qui s’est installée pour durer une bonne partie de la soirée. Oublier le poids du ciel et le sombre tout autour.

Laisse-toi gentiment envahir par une douce torpeur, je vais t’emmener vers des années oubliées.

Seulement quelques notes et la magie d'une voix.

jeudi 1 janvier 2015

Les vœux du petit bonhomme

Toi qui passes de temps en temps par ici tu le sais, je suis atteint d’une maladie incurable.

Ne t’inquiète pas, rien de grave, ni de très handicapant.

On vit très bien avec. C’est même parfois assez, comment dire ? Confortable.

C’est juste un truc qui s’appelle LA FLEMME....

Alors tu vois, j’aurais très bien pu te faire un joli billet, te bassiner avec quatre ou cinq mille signes. Un texte que tu aurais parcouru d’un œil distrait ou encore quelque peu embrumé par les excès de la veille....


Alors sachant qu’il est déjà 12h02 et que je dois être chez mes vieux à 12h00 (tu la vois l'erreur....), que je sors juste de mon lit, que j’ai encore tout un tas de machins à faire, on va faire court, concis et aller à l’essentiel.