mardi 31 décembre 2013

On ne regrettera pas ce dernier ciel de 2013.

mardi 31 décembre 2013 14h40

Alors que l’heure est aux bilans chez la plupart de mes consœurs et confrères j’aurai pu également me plier à cet exercice. En outre que tout ou presque a déjà été dit, il me faut bien avouer (une fois de plus) que j’ai une flemme immense de me replonger dans l’actualité de l’année qui vient de s’écouler.

Alors quoi ?

Le dernier ciel de 2013 est un peu à l’image des mois que nous venons de traverser : tout en demi-teintes, un camaïeu de gris avec ici et là une légère touche de bleu.

Bon bout d’an à vous tous qui m’avaient fait l’amitié de passer ici de temps en temps.

mardi 24 décembre 2013

Joyeux Noël mes amis.



Je m’associe au petit bonhomme pour vous souhaiter un excellent réveillon de Noël, passez de bonnes fêtes en famille et n’oubliez pas de remercier le gros barbu pour les cadeaux qu’il va déposer sous le sapin.


Je vous laisse avec cette bande de joyeux tarés.



mardi 17 décembre 2013

Le choix d'un espoir.


Il y a quelques jours je m’énervais contre un ignoble lascar qui sévit sur Twitter. Je sais fort bien que mes mots, mes colères ne trouvent que fort peu d’écho.

Peu m’importe.

Certaines attitudes, certaines postures m’insupportent, ne sont pas acceptables.

Que des ânes puissent encore nier ce qui a été ne me semble tout simplement pas concevable.


Juan dans un de ses derniers billets parle d’une « nécessité de nettoyer, bloquer, contingenter, séparer, discriminer, écarter, ignorer » et il continue en demandant « N’est ce pas un comble pour un réseau dit social ? » et d’évoquer le cloisonnement comme étant quelque chose d’inéluctable. Un cloisonnement que j’applique aujourd’hui comme un pis-aller, parce que j’aurai beau m’énerver, pester, jurer jusqu’à m’égosiller je ne saurai empêcher la haine de se déverser.

Il reste que l’usage de ces réseaux sociaux relève d’un choix personnel, plutôt que de râler il me serait aussi simple de les quitter qu’il m’a été facile d’y accéder. Mais ce serait me priver de rencontres, qui bien que virtuelles, n’en sont pas moins parfois enrichissantes.

Reste l’espoir d’un grand nettoyage.

J’écoutais ce matin le discours que François Hollande a prononcé hier à l’occasion du 70ème anniversaire du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (CRIF), quelques phrases ont plus particulièrement retenu mon attention :

Contre l’antisémitisme, la Garde des Sceaux, le ministre de l’Intérieur, sont entièrement mobilisés. Vous savez qu’ils ne laissent rien passer. L’antisémitisme, nous l’avons tous dit, ce n’est pas l’affaire de la communauté juive, c’est l’affaire de tous les Français. C’est pourquoi j’invite tous ceux qui sont victimes d’actes racistes, d’une manière générale, mais d’actes ou de propos antisémites, à ne rien tolérer et à s’adresser à la police, à la justice, parce que les coupables doivent répondre de ces actes et doivent être identifiés et sanctionnés.

De même, nous agissons, le Gouvernement de Jean-Marc AYRAULT, pour que sur internet – on en a parlé souvent – nous puissions là-encore éviter la tranquillité de l’anonymat qui permet de dire des choses innommables sans être retrouvé. J’ai demandé au Gouvernement d’y veiller tout particulièrement et de lutter contre le sarcasme ou ceux qui se prétendent humoristes et qui ne sont que des antisémites patentés que nous devons également combattre.

Le texte intégral du discours de François Hollande ici.

lundi 16 décembre 2013

dimanche 15 décembre 2013

Un ciel par jour (ou presque) : 15 décembre 2013



dimanche 15 décembre 20013 11h02

Une fois n'est pas coutume je me suis un peu amusé avec la réalité. 



mercredi 11 décembre 2013

"Vacuité & vanité" Non les blogs ne sont pas morts.




Pour être tout à fait honnête, ce court texte est en réalité la copie d’un commentaire laissé chez Nicolas dans le billet qui est venu compléter celui que Guy a publié hier.

L’un et l’autre s’interrogent sur l’avenir du web, sur les nouveaux usages induits par la montée en puissance des « nouveaux » réseaux sociaux, de Twitter entre autres.

Je me suis un peu retrouvé dans leurs interrogations.

Je me suis aussi un peu retrouvé, toutes proportions gardées, dans leur façon d’utiliser le web.


Malgré les années qui commencent à s'accumuler sur mes frêles épaules, je suis un jeunot du web. 
Longtemps les livres m'ont intéressé plus que la vie numérique qui me semblait un peu obscure, réservée à une "élite". Puis il y a eut Twitter et curieusement c'est à travers ce machin que j'ai découvert les blogs, un des premiers que j'ai lu proposait un rébus (je sais que tu sauras), puis il y a eut le carnet de notes, les "partageons" aussi et les autres, tous les autres, à peu près 400 maintenant. Juste passé un peu pour voir ce qui se tramait dans tout ça, je suis finalement resté.
Je reprends une de tes phrases "... pour ma part, je tiens une sorte de bistro où je reçois les copains, où je balance mon avis et où on papote." C'est cet esprit là qui m'a plu. 
On donne son avis, on critique parfois (souvent) l'autre camp (que je n'aime pas ce terme...), on pousse une gueulante, on cherche à faire des billets avec un peu de fond, de recherches et on appuie sur le bouton publier et on repart faire la tournée des camarades. 
Tout le contraire de ce qui se fait sur Twitter où il est de bon ton d'être le premier à dégainer l'info ultime, le scoop intersidéral, tout ceci au détriment du fond, tout ceci comme des machines qui doivent atteindre un rendement maxi pour être rentabilisées. 
140 signes ? J'en use, en abuse parfois. Un moyen rapide de mettre le bout du nez dans ce qui se passe dans le monde. Bon ok, il faut faire le tri dans cette masse informe, dans ce flux continu. Et retourner vers le papier toujours, vers la radio parfois. Et chez les copains de blogs aussi.
Au final, je ne sais même plus pourquoi je suis venu commenter ici. Ah si, tu écris : "Les blogueurs ont tué leur propre jouet", oui peut-être, tu es sans doute plus à même que moi de juger ce phénomène d'érosion du lectorat, mais je pense tout de même que ces espaces ont encore de beaux jours devant eux. Tout au moins je le souhaite.