mardi 30 octobre 2012

L'attente.


Au croisement de deux petites rues, une maison en cours de rénovation, presque finie.
A la fenêtre ... un mannequin attend. 
Le retour des ouvriers ? Le propriétaire des lieux ? Un valeureux chevalier sur son fier destrier ?

Curieuse rencontre...






Un ciel par jour (ou presque) : 30 octobre 2012



mardi 30 octobre 2012 11h27

lundi 22 octobre 2012

Touche pas à ma blogosphère !


Bien qu'insignifiant à l'échelle blogosphèrique et même s'il n'a jamais été inscrit au bouzin, le petit bonhomme s'associe à ses camarades de jeu. 
Ne serait-ce que pour dénoncer les actions de ces sites d'extrême-droite qui par des moyens plus que douteux essaient de toucher le plus grand lectorat possible, le petit bonhomme ne pouvait rester muet.

Touche pas à ma blogosphère! #touchepasmablogo

Nous, blogueurs et blogueuses, et avant cela citoyens et citoyennes, tenons à jour sur le web des chroniques, incluant du texte, des photos, des vidéos, de la musique. Ils sont le fruit de nos réflexions ou de nos humeurs, à propos de l’actualité politique ou culturelle, sociale ou sportive, ou dans des secteurs plus spécialisés tels que l’histoire ou la cuisine, la photographie ou les nouvelles technologies… Nous produisons un contenu dont nous sommes les auteurs, chacun et chacune à son propre rythme, selon ses propres centres d’intérêts ou ses compétences, chacun et chacune avec son expérience personnelle, sa sensibilité. En un mot, nous tenons des blogs.
 
Des hommes et des blogs

Chacun de nos billets de blogs est l’occasion de susciter des avis, des commentaires, des questions, des discussions, à l’occasion du débat. En un mot, de l’interaction. Les internautes qui « nous rendent visite » sont parfois blogueurs eux-mêmes. En commentant « chez nous », ils nous permettent de découvrir leurs propres blogs et ainsi d’étendre notre réseau, nos liens : ce que nous nommons la blogosphère. Avec le temps, parce que derrière chaque blog il y a un homme ou une femme, sa réalité, des affinités se nouent, des rencontres ont lieu, des sourires sont échangés. La supposée virtualité a alors fusionné avec le réel. 

Telle est notre vision du réseau social qu’est la blogosphère. Elle est tout sauf fermée, froide et aseptisée. Elle est au contraire ouverte sur la vie, bouillonnante, source d’autant d’amitiés durables que d’irréductibles inimitiés, et l’on peut même de temps à autre s’y faire insulter copieusement. Elle est tout simplement le meilleur et le pire de ce que sont les gens, de ce que nous sommes. Elle est vivante.

Des blogs et des liens

La société Wikio avait en son temps joué un rôle important dans l’émergence de cette communauté de blogs, et donc de blogueurs et de blogueuses. Wikio assurait la promotion des blogs, leur apportait un surcroît de visibilité, et eux-mêmes le lui rendaient bien. Et puis la petite société est devenue plus grande, elle s’appelle aujourd’hui Ebuzzing et a de nouvelles ambitions. 

Dans un premier temps, Ebuzzing a choisi de préserver l’outil qui avait fait la popularité de Wikio auprès des blogueurs, ses classements des blogs, se contentant d’adapter ceux-ci aux évolutions majeures d’Internet, l’émergence de Twitter par exemple.

Basés sur les liens entre blogs, divisés en catégories – politique, sport, technologies, société, etc… -, ces classements permettaient dans une certaine mesure d’apprécier le poids de chaque blog dans la blogosphère, l’étendue du réseau de chacun, pas nécessairement son audience. C’était intéressant ou amusant, pertinent ou farfelu, utile ou inconséquent, les avis étaient partagés. Chacun d’entre nous savait cependant y retrouver une photographie plus ou moins déformée de la communauté ou des communautés que nous formons.

Des blogs sans blogueurs

Mais récemment, l’outil est devenu tout autre chose. Des blogs institutionnels, des blogs de personnalités dont les médias traditionnels font la notoriété, ont été intégrés à la liste des blogs. Pis encore, des agrégateurs de liens et de contenus, des sites semi-professionnels, ont soudainement rejoints les bases de données d’Ebuzzing, y compris des sites d’extrême-droite qui usent à grande échelle de méthodes plus que suspectes pour gagner en notoriété – démultiplication de pseudos, retweets automatiques en masse, commentaires copiés-collés de manière industrielle, etc…

Les uns ne sont pas des blogueurs, les autres ne sont pas des blogs. Autant considérer comme des blogs  Atlantico et le Huffington Post, les sites du Figaro et de Libération. Et pourquoi pas les pages Google News ?

De fait, les classements de « blogs » d’Ebuzzing ne nous parlent plus de la blogosphère, ne sont plus en « lien » avec elle et de qui nous y est commun, ce qui nous fait vibrer, fait sens et nous motive. Plus grave, il apparaît évident que tout ceci, cette définition nouvelle de la blogosphère que voudrait imposer une société de droit privé, nous englobant dans tout autre chose que ce que nous sommes, vise à nous étouffer, à faire taire notre spécificité : celle d’une parole libre venue d’un endroit d’où il n’est pas habituel qu’on parvienne à l’entendre, la parole des citoyens. Car la blogosphère n’est que cela, la caisse de résonance des citoyens et de leur diversité – diversité d’opinions et de centres d’intérêts, diversité sociale et professionnelle. La blogosphère, finalement, c’est le média de ceux qui n’en ont pas.

La blogosphère se rebiffe

Le choix fait par Ebuzzing est un choix politique. Nous en sommes d’autant plus convaincus que Pierre Chappaz, son patron, est aussi un des fers de lance du mouvement des « pigeons », un homme qui s’affiche sans ambiguïté en tant que libéral – ce qui ne nous pose aucun problème en soi – et qui, tenant lui-même un blog, a choisi de le faire figurer dans les classements établis par sa propre entreprise selon des algorithmes qu’il est seul à connaître, prenant de facto le risque du conflit d’intérêt, donc du soupçon. 

Considérant que Pierre Chappaz devenait en cette affaire juge et partie, nous le laissons seul juge de ses choix et décidons de partir, afin de ne pas cautionner plus longtemps une conception de la blogosphère qui ne repose plus sur aucune réalité. 

Nous, blogueurs et blogueuses, 1er, 10ème, 100ème ou dernier des classements actuels, avons décidé de ne plus en être et avons exigé de Wikio-Ebuzzing la suppression de nos blogs de ses listes. Parce que nous ne saurions nous retrouver à servir les intérêts commerciaux d’une société et les nouvelles ambitions politiques de son patron. Parce que nous refusons que la blogosphère, dont nous sommes à la fois le cœur et les poumons, puisse ce faisant se trouver assimilée à – et finalement dissoute dans – quelque chose de plus vaste et qui ne lui ressemble pas, et d’où les blogs ne sauraient plus être visibles et les blogueurs se faire entendre.

Vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive des blogueurs et blogueuses (ainsi que leurs comptes Twitter) qui ont signé cette tribune:

 
  1. A perdre la raison@melclalex
  2. Le chiffonnier dans le jardin@MarieEngagee
  3. Chez El Camino@elc95
  4. Le blog de corinne morel darleux@cmoreldarleux
  5. Chez l’vieux@yannsavidan
  6. Partageons mon avis@jegoun
  7. Les coulisses de Juan@sarkofrance
  8. Les échos de la gauchosphère@JesuisCethomme
  9. Lyonnitude@romainblachier 
  10. Les chroniques de Juan@sarkofrance
  11. Bah !? by CC@cycee
  12. Reservus@bembelly
  13. Blog de David Burlot@davidburlot
  14. Affichage libre@elooooody
  15. Le cri du peuple@cridupeuple
  16. Le blog de Captainhaka@captainhaka
  17. Rimbus le blog@rimbus
  18. Mon Mulhouse@ericcitoyen
  19. Trublyonne@trublyonne
  20. Saint-Pierre-des-Corps, c’est où ça ?@dadavidov
  21. Le blog de Louis Lepioufle@louislep
  22. La Renovitude, @nico_LdT
  23. Les bas-fonds de Juan@sarkofrance
  24. Chez dedalus@zededalus
  25. Et ma main dans la gueule ?@elc95
  26. Pudding dans l’arsenic@mehdiyanis
  27. La femme de George@mrsclooney
  28. Ce que je pense@bembelly
  29. Au comptoir de la comète@jegoun
  30. Les photos de chez El Camino@elc95
  31. Partageons nos agapes@jegoun
  32. De tout de rien sur tout de rien d’ailleurs@detoutderien
  33. Le p’tit cagibi de GdeC, @JesuisCethomme
  34. Mon mulhouse bio, @ericcitoyen
  35. Partageons l’addiction@jegoun
  36. Alter-Oueb@alteroueb
  37. RéflexionPolitique.net@gillessauliere
  38. Le coin politique de dedalus@zededalus
  39. Dadavidov homepage, @dadavidov
  40. Woof it@O_bi_Wan
  41. Vu zou Lu là@dadavidov
  42. Ça sent le vomi@JesuisCethomme
  43. Partageux @Unpartageux
  44. Les Témoins du temps présent@lino83
  45. A gauche pour de vrai@sydne93
  46. Le jour et la nuit@JeandelaXR
  47. Voie militante@voiemilitante
  48. Regarder le ciel@regarerleciel 

mardi 16 octobre 2012

#Antisémitisme. Ou quand Twitter rend con.


Ne pas réagir à chaud.

Laisser passer quelques jours, le temps que la colère, le dégoût s’estompe.

Et puis s’apercevoir qu'en fait non, je tourne en boucle sur ce fatras d’immondices que j’ai lu. Comment peut-on encore, sous prétexte que Twitter est une grande cour de récré, s’amuser à ce genre de jeu ?

Remplacer « racisme ordinaire » par « connerie ordinaire » tellement tout ceci est devenu banal.



Entraînés par un effet de groupe, certains sous couvert de pseudos et d’avatars farfelus se sont lâchés bêtement. Ils apprendront peut-être un jour ; je l’espère pour eux ; qu'on ne peut pas rire de tout.




D’autres, et ils sont nombreux, ont fait preuve de haine. Les propos tenus étaient clairement antisémites. Et de s’en glorifier ouvertement... Des ânes.



Les tweets sont encore là, plusieurs jours plus tard, accessibles à qui veut bien les lire.


mardi 9 octobre 2012

2 CV, ou la nostalgie automobile.

Concept C Cactus

Yann Savidan s’en faisait l’écho il y a quelques jours maintenant, Citroën pourrait, dès 2014, lancer sur nos routes une héritière à la 2CV.

Volkswagen avec la New Beetle, BMW avec la Mini et plus récemment Fiat avec la 500 ont surfé avec succès sur la vague de la nostalgie automobile. Pourtant à bien y regarder, rien ne ressemble moins à la 500 d’origine que la 500 actuelle, la Mini s’est embourgeoisée et la New Beetle n’aura jamais le son si caractéristique de son aînée.

« Nous avons un projet de voiture simple, économique, moderne, à un prix abordable », explique à La Tribune Frédéric Banzet, directeur général de Citroën. De l’esprit de notre bonne vieille deuche il n’est presque plus question, cette nouvelle version viendra grossir le flot de ces pseudos véhicules rétros.

Probablement fabriquée à Madrid et destinée au marché européen, nul doute que cette « nouvelle 2 CV » ; même si elle se réclame de sa vénérable devancière ; n’aura que peu de ressemblances avec son ancêtre. Il est possible que la marque aux chevrons dévoile ce modèle très attendu au prochain salon de Francfort en septembre prochain.

Attendons de voir...

Vous l’aurez compris au travers des quelques lignes qui précédent, je ne suis pas fan de ces « rééditions », et si je suis resté béat d’admiration il y a quelques semaines devant une 500 magnifiquement restaurée, je ne me retournerai pas au passage d’une vrombissante Mini signée BMW.

Question de goût.

Je me souviens que mon fils me disait il y a quelques temps : « Rhoo c’est nul une 2CV, si t’en achètes une, je ne monte pas avec toi ! » Ok mon fils, tu ne monteras peut être pas dedans, mais j’ai bien l’intention (un jour...) de parcourir notre verte campagne par un bel après-midi de printemps au volant de mes deux fiers destriers.